La délégation de l’Assemblée nationale a participé aux travaux de la 127ème Assemblée de l’Union interparlementaire à Québec, du 21 au 26 octobre. Le 30 octobre, lors de la conférence de presse tenue à l'Assemblée nationale, le chef de la délégation Karen Chshmarityan et Heghine Bisharyan, membre de la délégation, ont présenté les résultats des travaux de l'Assemblée.
A l'Assemblée environ 2000 délégués issus des 130 pays ont débattu sur les thèmes « Citoyenneté, identité et diversité linguistique et culturelle dans un monde globalisé» et « Les parlements sensibles au genre». Lors du débat Heghine Bisharyan a prononcé un discours. Elle a évoqué les paroles du chef de la délégation azerbaïdjanaise I. Aliev sur la politique généreuse de l'Azerbaïdjan envers les minorités nationales, les 30.000 Arméniens vivant encore en Azerbaïdjan et le fait que les forces armées arméniennes ont occupé le 20 pour cent de son pays. A ce propos elle a informé les participants de l'Assemblée sur la politique réelle de ce pays, où après l'extradition de Ramil Safarov par les autorités hongroises, ce criminel a été honoré. Elle a parlé aussi du Haut-Karabagh et de la diaspora arménienne.
Suite à ce discours, la délégation hongroise a demandé une rencontre avec la délégation arménienne. Le chef de délégation Laszlo Horvath, présentant ses excuses pour l'extradition du meurtrier, a proposé d'essayer de restaurer les relations diplomatiques entre la Hongrie et l'Arménie au niveau des visites des parlementaires. Le chef de la délégation Karen Chshmarityan a remarqué que la restauration des relations diplomatiques gelées n'est pas encore envisagée.
Sur présentation de l'Eurasie, un des six groupes géopolitiques de l'Union interparlementaire, Karen Chshmarityan a été élu membre du Comité exécutif et vice-président de l’Union.
La demande écrite du Président Aliev sur la tenue de l’Assemblée de l'UIP en 2014 en Azerbaïdjan a été refusée lors de la séance du Comité exécutif. Selon les membres de la délégation arménienne, ce refus a été provoqué par le discours d’ Heghine Bisharyan.