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Le 5 octobre, le Président de l'Assemblée nationale Hovik Abrahamyan a reçu la délégation du groupe d'amitié parlementaire «Suisse-Arménie» du Conseil national de l'Assemblée fédérale de Suisse, présidée par Ueli Leuenberger et Dominique de Buman, coprésidents du groupe d'amitié.

H.Abrahamyan a souligné l'importance pour l'Arménie du développement des relations avec la Suisse, du dialogue politique de haut niveau entre l'Arménie et la Suisse, du renforcement des liens, de l'atmosphère de la confiance et de la compréhension mutuelles. H.Abrahamyan a remercié le groupe parlementaire pour leur visite au Haut-Karabagh.

Dominique de Buman soulignant  la reconnaissance du Génocide des Arméniens par les parlementaires suisses le 16 décembre 2003, ainsi que l'inauguration de l'Ambassade de Suisse en Arménie, a parlé des actions mise en place par la Suisse en faveur d’Arménie.

Il était impressionné par le Haut-Karabagh et ça population qui a choisi d'être indépendante.

«En 2013 la Suisse assumera la présidence de l'OSCE, et il est très important que nous transmettions à nos délégués tout ce que nos avons vu et compris au Karabagh. Cela aidera à ce que la structure internationale adopte une position équilibrée», a souligné Dominique de Buman.

Revenant sur l'affaire de Safarov, H. Abrahamyan a évalué cet acte comme hors de tous les critères moraux et juridiques  qui nécessite l'application des sanctions envers la Hongrie et l'Azerbaïdjan. «Il n'y a pas d'alternative, le Karabagh ne pourra plus jamais faire partie de l'Azerbaïdjan», a continué H.Abrahamyan, soulignant que pour les autorités de l'Arménie et du Haut-Karabagh la résolution du conflit est possible uniquement par des négociations pacifiques.

Concernant les relations entre l'Arménie et la Turquie, le Président de l'Assemblée nationale a rappelé que les protocoles signés à Zurich devaient être ratifiés par les parlements, mais comme l'histoire l'a montré à plusieurs reprises, cette fois aussi la Turquie n’a pas tenu sa promesse.

Ueli Leuenberger a noté que le transfèrement de Safaorv  et la grâce lui accordée par le Président de l'Azerbaïdjan sont inadmissible, et il l'a déclaré au parlement de la Suisse. «Nous sommes à l’écoute de tous ce qui se passe au Karabagh et dans la région et nous souhaitons que le conflit soit résolu par la voie pacifique».

En ce qui est pour les relations arméno-turques, selon U. Leuenberger la Turquie doit entendre la voix de la sagesse.  «De toute évidence c'est le peuple turc qui va faire appel de sagesse à son gouvernement, et la position nette de la communauté internationale peut aider la Turquie », a dit le parlementaire suisse.

Lors de la rencontre d'autres questions d'intérêt commun ont également été discutées.