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25.01.2023
Soumettre les personnes à la peines collective pour leur appartenance ethnique est un crime de guerre. Armen Gevorgyan
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Le discours d'Armen Gevorgyan, membre de la délégation de l'AN à l'APCE, sur l'état d'avancement des activités du Bureau et de la Commission permanente a été publié.

« Monsieur le Président,

Vous savez bien que le Haut-Karabakh est assiégé par l'Azerbaïdjan depuis plus de 40 jours. Tout au long de son adhésion à notre organisation, l'Azerbaïdjan a été guidé par la violence politique et la guerre en tant qu'outils et moyens de la politique d'État, tant en politique intérieure qu'extérieure. Le gouvernement azerbaïdjanais a continuellement poursuivi une politique de racisme radical et de nettoyage ethnique contre « les autres » et en particulier contre les Arméniens. Une autre caractéristique de la politique d'État de l'Azerbaïdjan est l'exploitation du potentiel d'exportation de pétrole et de gaz vers l'Europe comme son avantage unique. Par conséquent, chacun de nous peut décider si une telle politique relève du fascisme, du radicalisme national ou du terrorisme étatique.

Aujourd'hui, je voudrais vous demander de penser dans trois directions.

1. La politique étatique d'encerclement de 120 000 personnes, avec des menaces quotidiennes de recours à la force contre elles, est menée par un membre du Conseil de l'Europe. Cela a conduit au renforcement du sentiment d'impunité du régime autoritaire de l'Azerbaïdjan et a transformé notre organisation en une agence légitimant sa politique agressive contre le peuple arménien.

2. De nombreux États représentés dans cette assemblée ont reconnu le génocide arménien de 1915. Le siège du Haut-Karabakh est la suite de ce crime. De plus, ce crime contre l'humanité est toujours nié par la Turquie et l'Azerbaïdjan. Cette politique criminelle d'État de l'Azerbaïdjan ne doit pas être mélangée avec les processus de paix possible : soumettre des personnes à une peine collective pour leur appartenance ethnique est un crime de guerre. Cela n'a rien à voir avec la négociation. Dès lors, ne pas condamner cette action signifie clairement soutenir la mise en œuvre de ce crime, plutôt que de laisser la place à la diplomatie.

3. Ce qui se passe aujourd'hui au Haut-Karabakh n'est pas seulement une catastrophe humanitaire. C'est maintenant un problème plus profond que le conflit arméno-azerbaïdjanais ou la question de l'autodétermination du peuple du Haut-Karabakh. Il s'agit de l'identité civilisationnelle de l'Europe. Il s'agit désormais de choisir entre démocratie, dignité et paix d'un côté, et « la sécurité énergétique », la honte et les violations de l'autre. L'histoire nous dit quel est le prix des choix embarrassants.

Monsieur le Président, pour terminer mon discours, permettez-moi de dire que les Arméniens du Caucase du Sud, que ce soit en Arménie ou en Haut-Karabakh, aujourd'hui assiégé, ont créé pendant des siècles les conditions non seulement pour la préservation et le développement de notre culture et notre identité nationales autochtones, mais aussi, ont aidé de nombreuses autres nations. Malgré notre taille géographique et démographique et les défis permanents, nous poursuivrons cette mission, que cela plaise à quelqu'un ou non », a déclaré le député dans son discours.




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