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28.10.2022

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28.10.2022
La politique de menaces et de coercition est inacceptable pour nous. Alen Simonyan a prononcé un discours lors de la session plénière de l’Assemblée interparlementaire des États participants de la CEI  
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Chère Valentina Ivanovna,

Chers collègues, chers participants de la séance,

Je suis heureux de prendre la parole à la 54e séance plénière de l’Assemblée interparlementaire de la CEI.

Aujourd'hui, notre rencontre se déroule en période des processus géopolitiques les plus complexes. C’est pour la première fois que je prends la parole à la séance plénière de l'Assemblée de l'API de la CEI et je préférerais parler de paix et de coopération, mais les réalités d'aujourd'hui sont telles que les efforts de l'Arménie et de la communauté internationale visant l'établissement de la paix durable dans la région du Caucase du Sud sont abattus par la rhétorique belliqueuse et les opérations militaires de Bakou. Comme vous le savez tous déjà, le 13 septembre 2022, les forces armées azerbaïdjanaises, en violation flagrante du droit international et du régime de cessez-le-feu, ont lancé une agression armée à grande échelle contre le territoire souverain de la République d'Arménie. À la suite des opérations offensives de l'Azerbaïdjan, la partie arménienne compte des centaines de victimes, blessés, disparus et prisonniers de guerre, ainsi que plusieurs milliers de personnes déplacées. Nous avons des victimes parmi la population civile, des dégâts considérables ont été causés aux infrastructures civiles. Certaines parties du territoire souverain de l'Arménie sont occupées par les forces armées de l'Azerbaïdjan. Ces attaques ont été précédées d'actes d'agression en mai, juin et novembre 2021.

De terribles actions de violence, de démembrement de militaires arméniens capturés, de fusillade de prisonniers de guerre arméniens non armés ont été enregistrées sur le territoire souverain de l'Arménie. Des photos et des vidéos de torture et d'humiliation des corps de femmes militaires arméniennes ont été diffusées sur les réseaux sociaux azerbaïdjanais. Malheureusement, ces crimes condamnés par la communauté internationale ont été largement agréés dans la société azerbaïdjanaise. Dans ce contexte, il est nécessaire de mener une véritable enquête internationale, et les personnes qui ont commis ces crimes doivent être tenues responsables pour ces actions. Malheureusement, l'absence de réponse claire et ciblée des structures internationales et régionales face au non-respect de ses engagements a permis à l'Azerbaïdjan de poursuivre sa politique agressive.

L'Arménie est fidèle à l'instauration d'une paix durable et juste dans la région du Caucase du Sud et dans toute la CEI : la politique de menaces et de coercition est inacceptable pour nous. Des actions concrètes sont nécessaires pour la mise en place du processus de négociation efficace : le retrait des troupes azerbaïdjanaises du territoire souverain de la République d'Arménie, le maintien inconditionnel du régime de cessez-le-feu et la libération immédiate de tous les prisonniers de guerre arméniens et autres personnes détenues. Concernant la situation créée, nous avons lancé un appel à l'OTSC pour qu'elle fournisse l'assistance nécessaire, y compris militaire, à l'Arménie conformément aux dispositions de l'article 4 du Traité de la sécurité collective. En réponse à notre demande, une séance extraordinaire du Conseil de la sécurité collective a été convoquée, à la suite de laquelle une mission a été envoyée en Arménie pour monitorer et étudier la situation sur le terrain. La mission a déjà achevé ses travaux et a présenté des conclusions et des recommandations.

Nous attachons une importance particulière à la mise en place des mécanismes internationaux de monitorage et de contrôle de la situation frontalière afin de prévenir de nouvelles agressions. À la suite des accords conclus à Prague le 6 octobre de la présente année, le groupe technique de la mission civile de surveillance de l'UE est arrivé en Arménie.

Sur la base des documents pertinents du Conseil des ministres de l'OSCE et à la demande de l'Arménie, il a été décidé d'envoyer des observateurs de l'OSCE à la frontière arméno-azerbaïdjanaise (mission de l'OSCE d’évaluation des besoins de la République d'Arménie).

Chers collègues, je voudrais également mentionner notre position de principe sur les questions de délimitation de la frontière avec l'Azerbaïdjan et de déblocage des communications de transport. Nous avons déclaré à plusieurs reprises que nous cherchions à établir des relations dans la région sur la base du partenariat. Et nous supposons que la démarcation des frontières et les travaux de démarcation ultérieurs doivent être basés sur les documents fondamentaux de la CEI, selon lesquels les anciennes frontières administratives des républiques soviétiques sont devenues des frontières d'État entre des pays déjà indépendants, dont l'Arménie et l'Azerbaïdjan. L'Arménie est prête à ouvrir celles qui existent déjà et à construire de nouvelles communications conformément à la législation nationale des pays qu'elles traversent.

L'Azerbaïdjan parle toujours d'un couloir, qui n'est pas mentionné dans la déclaration tripartite du 9 novembre. Le mot « corridor » est mentionné exclusivement dans la déclaration concernant le couloir de Lachin, dans le contexte de la garantie de la sécurité du Haut-Karabakh et n'a rien à voir avec le sujet du déblocage des communications, et nous considérons que tous les parallèles à ces accords sont des manipulations.

D'autant plus que le groupe de travail tripartite présidé par les vice-premiers ministres d'Arménie et le vice-président du gouvernement de la Fédération de Russie a décidé que les infrastructures de transport reconstruites et construites devraient fonctionner sous la pleine souveraineté des pays qu'elles traversent. Malheureusement, la manipulation du texte de la déclaration tripartite du 9 novembre 2020 est devenue la politique de l'Azerbaïdjan, qui se reflète par les déclarations de l'Azerbaïdjan, que le Haut-Karabakh n'existe pas bien que le fait que l'existence du Haut-Karabakh est clairement énoncée dans la déclaration signée par le Premier ministre de la République du L'Arménie, le Président de la République d'Azerbaïdjan et le Président de la Fédération de Russie.

Dans la période d'après-guerre, l'Azerbaïdjan a lié la libération des prisonniers de guerre à la fourniture de cartes des champs de mines, tandis que la déclaration tripartite stipulait l'échange de tous les prisonniers. L'Arménie a rempli ses obligations de remettre les prisonniers de guerre selon le principe du « tous pour tous » et, à titre humanitaire, a fourni à l'Azerbaïdjan toutes les cartes des champs de mines. Et maintenant, après la dernière agression, la partie azerbaïdjanaise, malgré l'existence de l'accord pertinent, empêche l'enlèvement des corps des victimes dans les zones d'interposition sur le territoire souverain de l'Arménie.

La question de la préservation du patrimoine historique, culturel et spirituel arménien dans les territoires passés sous le contrôle de l'Azerbaïdjan est extrêmement importante.

 Chers collègues,

Les conflits n'ont pas de conséquences positives pour le monde selon les leçons de l'histoire. La régulation des relations avec les États voisins est la tâche prioritaire de la République d'Arménie. Et nous avons fait preuve de volonté et d'une approche constructive pour trouver des solutions mutuellement acceptables aux problèmes. Nous attendons de l'Azerbaïdjan des mesures actives pour renforcer la paix et la stabilité dans la région par des négociations pacifiques.

 Merci pour votre attention.


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