« Les hostilités des forces armées azerbaïdjanaises et la présence illégale des troupes azerbaïdjanaises sur les territoires limitrophes ont fondamentalement changé les particularités et les orientations de l'activité du Défenseur », a déclaré la Défenseure des droits de l'homme de la RA Kristine Grigoryan, lors de la séance ordinaire du l'Assemblée nationale ou elle a présenté le « Rapport annuel sur les activités du DDH de la RA, l'état de la protection des droits de l'homme et des libertés ».
Elle a noté qu'en 2020 et 2021 un travail d'enquête 24 heures sur 24 a été effectué dans des conditions d’épidémie. Des visites régulières ont été effectuées dans les zones frontalières, à la suite desquelles des rapports sur les violations enregistrées ont été élaborés et soumis aux organes publics compétents et aux organisations internationales. L'idée de constitution d’une zone sécuritaire démilitarisée près des frontières avec l'Azerbaïdjan a été présentée comme une proposition de base, qui a été reflétée dans la résolution de l'APCE adoptée en janvier de 2022.
Aussi, selon le personnel du bureau de DDH, le programme « Actualités » de la télévision publique a ignoré les publications de l'ombudsman sur les événements importants qui se déroulent dans le pays.
Kristine Grigoryan a informé que selon la définition officielle de novembre 2021 des co-rapporteurs de la Commission de suivi de l'APCE, les contrepoids institutionnels en Arménie sont en construction et que le DDH se positionne comme un outil de contraintes et de contrepoids.
Elle a également présenté des statistiques. Si en 2020 14780 recours ont été reçues, en 2021 leur nombre a dépassé 21 000. La dynamique des recours résolus positivement est la suivante : en 2020 – 2200 recours, et en 2021 ce nombre est supérieur à 2750.
Kristine Grigoryan a informé que le rapport annuel du Défenseur des droits de l'homme et le « Rapport DDH de la RA en tant que mécanisme national de prévention » ont été publiés pendant le mandat du Défenseur précédent, Arman Tatoyan.
La Défenseur des droits de l'homme de la RA Kristine Grigoryan a répondu aux questions des députés, qui portaient sur les problèmes existants dans le domaine.