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15.10.2019
Le discours du Président de l’Assemblée nationale de la République d’Arménie, Ararat Mirzoyan, à la 141ème session de l’Union interparlementaire
1 / 4

"Présidence, collègues,

Mesdames et Messieurs,

Je voudrais commencer mon discours par les mots de remerciements au Parlement de la République de Serbie, pour l'organisation et l'accueil chaleureux de l'Assemblée parlementaire.

Le sujet de la discussion est en lui-même révélateur. "Renforcement du droit international. Le rôle et les mécanismes du Parlement et la promotion de la coopération régionale. "

Historiquement le droit international, en tant que système de dispositions juridiques régissant les relations entre les nations, a existé depuis toujours, puisque dès le début de la civilisation humaine les États ont compris la nécessité de "règles du jeu" entre les nations. Les règles qui régissent les conditions de leur existence, leur permettent de se sentir en sécurité et garantissent leur développement. Malheureusement, au cours de l'histoire de l'humanité, nous avons également été témoins de nombreux cas de violation de ces règles par un État et de l'indifférence et de réticence des autres États à empêcher, condamner et résoudre ces actions de violation, empêchant ainsi le développement non seulement d’une seule région, mais parfois du monde entier et de l'humanité.

Après la Seconde Guerre mondiale, la communauté internationale a transformé et a remodelé notre coexistence commune et mutuellement bénéfique sur la base du principe universel fondamental du règlement pacifique de tous les conflits entre les États et, en conséquence, l’inadmissibilité du recours à la force. Au fil des décennies, les chefs des États, des gouvernements et des parlements ont exprimé à de nombreuses reprises leur fidélité aux objectifs et aux principes de la Charte des Nations Unies. Et aujourd’hui, malgré les critiques, le droit international est le seul outil, le seul assortiment des règles acceptées volontairement qui permet le maintien de la paix et de la sécurité internationale.

En répétant le titre du débat "Renforcer le droit international", je dois signaler qu’il faut parler de toute urgence du droit international en général et des droits de l’homme en particulier.

Chers collègues, En ce moment même où nous siégeons, l'un de nos États membres, la Turquie, mène une opération militaire dans les zones peuplées de Kurdes en Syrie. Des centaines de personnes sont tuées et des dizaines de milliers de personnes déplacées en quelques jours. Aujourd'hui, à Qamishli et dans d'autres villes syriennes, les personnes sont en danger de la même façon qu'en 2014 dans la ville syrienne de Kessab habitée par les Arméniens.

Par l’ironie du destin ces catastrophes ont lieu au même endroit, dans la même zone géographique où, dans le sol et le sable, reposent les reliques des victimes du génocide arménien perpétré par l’Empire ottoman il y a 100 ans.

Et en tant que représentant d'un peuple qui a été le témoin et le rescapé de ce crime contre l'humanité, l'une des plus grandes tragédies du XXe siècle, j'appelle tous les parlementaires à lever leur voix et sonner l’alarme autour de la situation en Syrie.

Le respect du droit international au XXIe siècle ne relève ni de l'économie ni de la géopolitique. Il s’agit avant tout de sauver des vies humaines, de respecter leurs droits et leurs libertés, de préserver la moralité de la communauté internationale et de préserver l’esprit des Nations Unies.

J'exhorte les membres de l'Assemblée à agir. J'appelle l'Union interparlementaire, en tant qu'organisation et tous les parlements représentés ici, à ne pas rester indifférents, à considérer les actions de la Turquie comme définitivement inacceptables et à exiger leur cessation immédiate. "

Je voudrais commencer mon discours par les mots de remerciements au Parlement de la République de Serbie, pour l'organisation et l'accueil chaleureux de l'Assemblée parlementaire.

Le sujet de la discussion est en lui-même révélateur. "Renforcement du droit international. Le rôle et les mécanismes du Parlement et la promotion de la coopération régionale. "

Historiquement le droit international, en tant que système de dispositions juridiques régissant les relations entre les nations, a existé depuis toujours, puisque dès le début de la civilisation humaine les États ont compris la nécessité de "règles du jeu" entre les nations. Les règles qui régissent les conditions de leur existence, leur permettent de se sentir en sécurité et garantissent leur développement. Malheureusement, au cours de l'histoire de l'humanité, nous avons également été témoins de nombreux cas de violation de ces règles par un État et de l'indifférence et de réticence des autres États à empêcher, condamner et résoudre ces actions de violation, empêchant ainsi le développement non seulement d’une seule région, mais parfois du monde entier et de l'humanité.

Après la Seconde Guerre mondiale, la communauté internationale a transformé et a remodelé notre coexistence commune et mutuellement bénéfique sur la base du principe universel fondamental du règlement pacifique de tous les conflits entre les États et, en conséquence, l’inadmissibilité du recours à la force. Au fil des décennies, les chefs des États, des gouvernements et des parlements ont exprimé à de nombreuses reprises leur fidélité aux objectifs et aux principes de la Charte des Nations Unies. Et aujourd’hui, malgré les critiques, le droit international est le seul outil, le seul assortiment des règles acceptées volontairement qui permet le maintien de la paix et de la sécurité internationale.

En répétant le titre du débat "Renforcer le droit international", je dois signaler qu’il faut parler de toute urgence du droit international en général et des droits de l’homme en particulier.

Chers collègues, En ce moment même où nous siégeons, l'un de nos États membres, la Turquie, mène une opération militaire dans les zones peuplées de Kurdes en Syrie. Des centaines de personnes sont tuées et des dizaines de milliers de personnes déplacées en quelques jours. Aujourd'hui, à Qamishli et dans d'autres villes syriennes, les personnes sont en danger de la même façon qu'en 2014 dans la ville syrienne de Kessab habitée par les Arméniens.

Par l’ironie du destin ces catastrophes ont lieu au même endroit, dans la même zone géographique où, dans le sol et le sable, reposent les reliques des victimes du génocide arménien perpétré par l’Empire ottoman il y a 100 ans.

Et en tant que représentant d'un peuple qui a été le témoin et le rescapé de ce crime contre l'humanité, l'une des plus grandes tragédies du XXe siècle, j'appelle tous les parlementaires à lever leur voix et sonner l’alarme autour de la situation en Syrie.

Le respect du droit international au XXIe siècle ne relève ni de l'économie ni de la géopolitique. Il s’agit avant tout de sauver des vies humaines, de respecter leurs droits et leurs libertés, de préserver la moralité de la communauté internationale et de préserver l’esprit des Nations Unies.

J'exhorte les membres de l'Assemblée à agir. J'appelle l'Union interparlementaire, en tant qu'organisation et tous les parlements représentés ici, à ne pas rester indifférents, à considérer les actions de la Turquie comme définitivement inacceptables et à exiger leur cessation immédiate. "



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