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17.03.2014
Le Président de l’Assemblée nationale Hovik Abrahamyan a participé à la 130e Assemblée de l’Union interparlementaire
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Le 17 mars le Président de l'Assemblée nationale et la délégation parlementaire de la République d’Arménie ont participé à la 130e Assemblée l'Union interparlementaire.

Le Président de l’Assemblée nationale  Hovik Abrahamyan s’est adressé aux participants avec le discours où il a particulièrement dit.

«Je voudrais féliciter chacun d'entre nous pour le 125e anniversaire de la création de l'Union interparlementaire, d’une organisation, qui, dès son premier jour reste toujours fidèle aux principes déclarés de la paix, du respect des droits de l'homme et   de la démocratie…

La paix et la démocratie sont les fondements également de la politique intérieure et étrangère de notre pays, de la République d’Arménie. Depuis quelques années   dans notre pays se produisent des réformes visant l’établissement de la société civile, de la   démocratie et la protection des droits de l'homme.   Dans ce contexte, je voudrais mentionner la tenue de la première conférence régionale sur les droits des enfants à Erevan il y a trois ans qui a eu lieu grâce   à la collaboration entre   l'Union interparlementaire, l'UNICEF et l'Assemblée nationale de la République d'Arménie. Erevan est prêt   à accueillir d’autres manifestations importantes interparlementaires.   J'espère que le Secrétaire Général nouvellement élu prendra en considération cette  question.

Revenant à l’organisation et à notre agenda actuel, je voudrais inviter votre attention sur la question clé pour tous et chacun, celle de la paix.

Sûrement beaucoup d'entre vous, vous êtes au courant du conflit du Haut -Karabakh et des efforts de la communauté internationale visant la résolution dudit conflit. Au cours des 20 dernières années, le Groupe de Minsk de l'OSCE a le mandat international. Les coprésidents du Groupe, au nom des États-Unis, de la Russie et de la France, travaillant pour le règlement pacifique du conflit,  sur  base des trois principes internationalement acceptés, tels que l'autodétermination nationale, l'intégrité territoriale, et la non-application de force ou de la menace de force, ce qui suppose un compromis sur  la résolution du conflit.

Malheureusement, l’Azerbaïdjan donne la préférence à un seul desdits principes, à celui de l'intégrité territoriale. Une telle approche est contraire à l'idée de la régulation pacifique et met dans l’impasse   l'ensemble du processus de la négociation. La rhétorique belliqueuse appliquée fréquemment au plus haut niveau des autorités de Bakou ne contribue pas à un règlement pacifique du conflit, ni   à la stabilité et à l’établissement de la confiance mutuelle, annulant les efforts de la communauté internationale.

Contrairement au gouvernement de l’Azerbaïdjan, le peuple et les autorités du Haut-Karabagh et de la République d’Arménie   sont fidèles à l’idée de la résolution pacifique du conflit dans le cadre du Groupe de Minsk de l'OSCE.

Le Haut- Karabakh est un Etat bien établi, dans lequel le peuple a tenu plusieurs élections législatives, présidentielles et locales, que ont été évaluées par les observateurs internationaux comme libres et équitables. En Haut-Karabagh se crée une société démocratique, sont mise en place des vastes réformes démocratiques, et la jeune génération ne peut pas imaginer sa Patrie intégrée à l’Azerbaïdjan…»