S’inclinant devant la mémoire glorieuse des militaires, des volontaires et des personnes qui ont pris part à la guerre, morts dans le combat pour la liberté d’Artsakh,

partageant avec une profonde tristesse le chagrin des familles, amis et parents des victimes,

tenant compte des événements politiques internes en Arménie et en Artsakh consécutifs aux actions de guerre et le cessez-le-feu,

le groupe parlementaire « Mon pas »   de l'Assemblée nationale de la République d'Arménie annonce :

- L'analyse des actions de guerre permet de constater que le peuple arménien par tous ses efforts réunis a combattu non seulement contre l'Azerbaïdjan, mais aussi contre l'une des plus grandes forces armées du monde, une armée possédant les armes les plus modernes et des ressources humaines illimitées, des terroristes mercenaires et des forces spéciales recrutées dans différents pays,

- Lors de la guerre de quarante-cinq jours, les actions héroïques exceptionnelles ont été enregistrées sur toute la ligne du front, grâce auquelles il a été possible de prévenir le crime génocidaire déchaîné par l'ennemi contre les Arméniens,

- L'ensemble du potentiel Panarménien a participé au soutien de l’arrière de l'armée lors des combats,

- Nous constatons que les actions de guerre se sont déroulées parallèlement à des développements géopolitiques majeurs dus à des défis de sécurité, qui ont fait échouer tous les efforts internationaux pour établir un cessez-le-feu, y compris les tentatives répétées des trois coprésidents du groupe de Minsk de l'OSCE.

- dans la situation historique et politique actuelle l’acceptation des conditions annoncées était le seul moyen d'éviter la perte totale de l'Artsakh et les milliers de victimes humaines.

Le groupe parlementaire « Mon pas » est certain que la société doit obtenir les réponses à toutes les questions sensibles. En même temps, le groupe parlementaire « Mon pas » ne participera à aucune séance visant à déstabiliser l'Arménie et à mettre en danger le front et la vie de ceux qui le détiennent.

Par ailleurs, avant de discuter de la légitimité de la déclaration bien connue sur la fin de la guerre du Karabakh, nous suggérons que l'opposition déclare très clairement à tous les Arméniens et au monde, qu’elle

1. Soutient l'annulation de la médiation russe,

2. Soutient le retrait des troupes russes de maintien de la paix à la ligne de contact,

3. Sont favorables à la poursuite de la guerre.

Après avoir fait cette déclaration, les forces de l'opposition sont également tenues de présenter, en cas de la reprise de la guerre, la feuille de route d’obtention de la victoire.