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Le 19 octobre, les représentants de l'Union Générale Arménienne de Bienfaisance ont été accueillis à l'Assemblée nationale.

«Chers compatriotes,

Mesdames et Messieurs,

Cher monsieur Sedrakyan,

Je suis très heureux de vous accueillir à l'Assemblée nationale de la République d'Arménie.

Dès le début du siècle précédent, l'Union Générale Arménienne de Bienfaisance, à l'initiative de son fondateur Boghos Nubar, s’est chargée des activités visant le développement spirituel et culturel du peuple arménien. Toutes ses bonnes actions, ses initiatives et ses programmes de charité mis en œuvre en Diaspora, en Arménie et en Artsakh, sont un apport indéniable dans le domaine de la préservation de l’identité et contribuent au renforcement de la Mère patrie.

De son premier président Bogos Nubar jusqu'à vous, cher Monsieur Sedrakyan, le fonds de bienfaisance a été et demeure un soutien du pays, une structure dont la préoccupation est son présent et son avenir. Ce n'est pas par hasard que l'un des premiers héros de la troisième république d'Arménie a été Alek Manoukian, dont la fille Louise-Simon Manoukian qui a dirigé l'organisation durant de nombreuses années, est actuellement sa présidente  d'honneur.

Chers compatriotes, Mesdames et Messieurs,

La diaspora arménienne est née de notre grande douleur, à la suite du génocide des Arméniens dans l'Empire ottoman en 1915, mais  tout en gardant le souvenir amer de la blessure,  elle a pu se développer et devenir vraiment puissante, se distinguant par sa particularité et, en même temps, faisant partie des pays où des colonies arméniennes se sont formées. Aucun des peuples ne nous envie notre douleur et notre tragédie, mais beaucoup de peuples ont envie du potentiel qui est offert à notre peuple par ses enfants dispersés dans le monde. La diaspora est un privilège que nous devons maintenir et préserver comme une richesse, comme  une valeur nationale, sans jamais oublier que la tragédie qui est à sa naissance n'a pas toujours été  évaluée comme due.

La diaspora et la patrie ressentent le besoin mutuel l'une de l'autre en soutien, en renforcement et en protection. En protégeant les uns et les autres nous pouvons saisir réellement l'idée d'une Arménie puissante dans les intérêts de tous les Arméniens en Arménie, en Diaspora et en Artsakh.

L'UGAB, fidèle à sa tradition de réaction immédiate à la situation, ne pouvait pas rester indifférente au destin de l'Artsakh. Quand au début du 20ème siècle Boghos Nubar a fondé au Caire l'Union Générale Arménienne de Bienfaisance, créant ainsi une organisation visant les problèmes des Arméniens, son objectif était tous les Arméniens du monde entier. Et voici, au 20e siècle, la situation autour de l'Artsakh dès la lutte pour la libération nationale jusqu'à la déclaration de la République du Haut-Karabakh, a été une occasion pour l'UGAB pour faire preuve encore une fois de sa vocation d'être une organisation pour tous les Arméniens, une organisation de vrai bienfaisance, une organisation de réflexion pour le destin des Arméniens. Cette mission l'Union continue d'accomplir avec honneur.

Chers Compatriotes,

Visant des objectifs de plus en plus fondamentaux dans la Mère patrie et en les réalisant, l'UGAB se rend compte que même si la majorité des Arméniens se trouvent en dehors de l'Arménie, c'est elle qui est la seule garantie de l'unité nationale - une Arménie puissante, compétitive et développée.

C'est précisément à la construction de cette Arménie que s'est impliquée l'Union Générale Arménienne de Bienfaisance, avec ses projets et ses initiatives, son investissement moral et matériel, bien sûr, avec ses membres, qui sont les successeurs de Boghos Nubar, fondateur de l’UGAB. » a-t-il dit dans son allocution de salutation.