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Le 21 septembre, à Strasbourg, lors de la Conférence européenne des Présidents de Parlement, le Président de l’Assemblée nationale Hovik Abrahamyan a fait une présentation sur le thème «La démocratie représentative est- elle en crise? Défis pour les parlements nationaux». Il est à noter que la conférence a rassemblé les présidents des parlements des 47 États membres du Conseil de l’Europe.

 Soulignant la pertinence du sujet abordé, Hovik Abrahamyan a notamment déclaré: «Le Parlement, en tant que l'un des éléments les plus importants de la démocratie représentative est au cœur de la question». Cependant, les technologies d'information, l’Internet et les réseaux sociaux donnent aux citoyens une possibilité de participer activement à la vie démocratique de la société moderne. Les gens discutent et communiquent indépendamment de la distance et des frontières. Dans ce contexte, il y a le risque que la politique mise en œuvre par les autorités ne soit plus en mesure d’exprimer la volonté publique d’une manière dynamique. Et la menace existe même dans le cas, où la légitimité du pouvoir ne provoque pas de doutes.

L’impératif d'harmonisation des systèmes de gestion existants avec la réalité exige la mise en place de nouvelles relations entre les acteurs des processus sociaux. Bien que cela semble contradictoire, mais la crise de la démocratie représentative doit être surmontée par l’élargissement du répertoire des outils modernes de la démocratie. La démocratie représentative ne doit plus rester la seule forme d'expression de la démocratie. Nous devons trouver des moyens nouveaux, plus pertinents et efficaces de coopération mutuelle entre les citoyens et les autorités. Et ces moyens doivent inclure des éléments de démocratie directe dans la prise de décisions à différents niveaux.

 La démocratie n'est pas viable sans une culture démocratique. Elle nécessite une éducation cohérente et persistante  de la société. C’est le travail constant dans cette direction qui permettra d'éviter les abus du système des valeurs européens, quand  les droits et les libertés garantis deviennent un moyen pour la diffusion de l'idéologie extrémiste. C'est cette menace que nous devons bloquer tous ensemble.

Dans ce sens je dois enregistrer avec effroi que dans l'espace du Conseil de l'Europe des cas d’intolérance et du racisme sont encore encouragés. Dernièrement un cas sans précédent a eu lieu: l’assassin  Safarov qui a commis un meurtre pour des raisons ethniques et qui a été  condamné à perpétuité, a été transféré vers l’Azerbaïdjan et a été gracié, libéré et glorifié par le régime de l'Azerbaïdjan. Ces manifestations de racisme, de xénophobie, peuvent être contagieuses et mettre en danger toute l’Europe.  L'Europe doit pouvoir réagir d’une manière adéquate et ferme à ces défis», - a conclu le Président de l'Assemblée nationale.